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Etre Soluble

​Marion Séhier

Margaux Nieto

Dominique Van Den Bergh

vernissage: vendredi 27/09 17:00>21:00

exposition : samedi 28/09 au dimanche 13/10

PROGRAMME

  • dimanche 29/09 week-end d'ouverture

  • dimanche 06/10

  • dimanche 13/10 17:00 Live jazz session

    • Erik Vermeulen piano

    • Lieven Venken drum

    • Bruno Corbisier bass

 

27/09 au 13/10/2024

5 ans de

melissa ansel

Take Five 

vernissage: vendredi 22/11 17:00>21:00

exposition : samedi 23/11 au dimanche 15/12

PROGRAMME

  • dimanche 24/11 Live jazz session

  • dimanche 1/12

  • dimanche 8/12

  • dimanche 15/12 Live jazz session

 

22/11 >15/12/2024

Annick Noëlle

Thomas Bernardet

Matthieu Raulic

vernissage: jeudi 23/01 17:00>21:00 performance de

Annick Noelle

exposition : vendredi 24/01 au dimanche 23/02

PROGRAMME

dimanche 26/01 Live jazz session

+ Victor da Costa

+ Umberto Odone

+ Piergiorgio Pirro

& Bruno Corbisier

dimanche 02/02

dimanche 09/02 

dimanche 16/02 

dimanche 23/02 Live jazz session

17/01 >09/02/2025

Laurent David

Nadia Kever

Giovani Guarini

vernissage: vendredi 21/03 17:00>21:00

exposition : samedi 22/03 au dimanche 13/04

dimanche 23/03 Live jazz session

dimanche 30/03

dimanche 06/04

dimanche 13/04 Live jazz session

21/03 > 13/04 /2025
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cecile_maistre_chabrol
rendez-vous 
rencontre lecture 

mercredi 21/08 19:00

25 rue de la garde 85350 L'Île d'Yeu​

Torremolinos

CÉCILE MAISTRE-CHABROL

Tant de gens se répandent en remémorations bien moins intéressantes que celles de @cecilemaistrechabrol et en les rédigeant beaucoup moins puissamment. Elle, c’eût été une faute que de ne pas raconter sa vie.

Sans diminuer son mérite, mais plutôt l’éclairant, notons que l’auteure, plutôt que doublement « fille de », est triplement « enfant de la balle ». Dans « La dame de Monsoreau », « Belle de jour » ou « Les brigades du tigre », son géniteur, François Maistre, sut exsuder la malévolence torve avec une visquosité qui eut fait frissonner le Peter Lorre de « M le maudit ». Problème, sa volatilité de caractère n’était pas que feinte. Impropre à la vraie vie, sa fin sera triste et médicalisée. Sa mère, Aurore Pajot, belle jeune femme libre, viveuse gourmande, aura, actrice et surtout scripte, connu divers plateaux, avant d’accorder un jour et pour les cinquante ans à venir ses exclusivités, en studio comme à la maison, à l’inclassable surdoué de l’inégal et génie de l’irrégulier, Claude Chabrol, tourneur faussement faiseur toujours sournoisement « auteur ». C’est lui qui aimera et élèvera Cécile, la fille d’Aurore avant de l’adopter.

Grandissant sur des tournages, cette dernière devient première assistante et scénariste. Chez les Chabrol, on savait lire. Rien d’étonnant à ce qu’elle sache si joliment écrire. Ses pages sur Depardieu ou Marielle sont drôles, forcément, mais surtout bouleversantes. Tout comme le sont les vigoureuses déclarations adressées à ses trois parents. L’amour s’y dit sans malvenues dégoulineries. Elle livre aussi des choses rarement lues sur le double tranchant d’un statut de copine « one of the boys ». Elle parle de sexe pénible. Elle parle de grand amour. Chaque fois alliant avec bonheur crudité et pudeur. Elle dont l’aimable caractère à lui seul est une célébration de la vie, elle trouve des mots magiques pour les morts et les vieux, les défunts et ceux qui piaffent de les rejoindre, tant l’âge, la solitude, l’ennui, leur ôtent le goût de tout.

Ça n’aurait dû être qu’un chouette recueil de souvenirs en mode « cinéma épicurio ». A plein de moments, c’est beaucoup plus et encore mieux que ça. Enjoy.

Et prenez soin de vous.

Larry Blowtorch

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