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Laurent David

Giovanni Guarini

Nadia Kever

Aussitôt qu’on le dit ou qu’on le presse, c’est un autre espace qui s’ouvre. PLAY – avant toute note, il y a un bruit primaire, une toile de fond. Ça crachote, ça grésille, ça crépite. Dire PLAY, le dire en anglais, c’est convoquer l’idée du jeu à la fois comme espace et comme élan. C’est encore choisir de s’intéresser au jeu dans son fonctionnement. Il y a par exemple l’idée du jeu qu’on joue par à-coups, coups ratés, coups rejoués –  PLAY – ou bien celle d’un dé qui roule et bascule d’une face à enfin une autre, ou s’arrête entre.

 

Mais quand ces trois artistes-là disent PLAY, quand ils choisissent de le dire dans l’espace de leur pratique et celui de l’exposition, ce qu’ils enclenchent c’est un jeu auquel on prend part, un jeu purement visuel fait de constantes et de variables, de séquences et de sauts. Un jeu qui induit une pensée et un plaisir de la mobilité. Chaque pas est important, et potentiellement étranger au précédent. PLAY, PLAY : il peut y avoir reprise, mais chaque fois les choses se nouent différemment. Chaque fois est une opportunité de trait d’esprit, de nouveaux agencements, d’un nouvel élan : PLAY. 

Lorraine Chassain Fev.2025

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